Chronique – Anita Blake, tome 15 : Arlequin ϟ

Titre : Anita Blake, tome 15 : Arlequin
Titre original : The Harlequin
Auteur : Laurell K. Hamilton
Edition et collection : Milady – Bit-Lit
Pages : 600
Date de sortie : 2013
Prix moyen : 9,20 euros
Genre : Bit-Lit

Résumé :
Mon triumvirat avec Jean-Claude et Richard a fini par attirer l’attention. J’en ai pour preuve la visite du chef de l’Eglise de la Vie Éternelle et un étrange masque blanc qu’on m’a offert en cadeau. D’après Jean-Claude, ces deux événements sont liés aux mystérieux Arlequin. Je devrais peut-être faire appel à Edward pour m’aider, car même si pour le moment ils ne font que me surveiller ça pourrait vite dégénérer : j’ai beau être l’exécutrice des vampires, les Arlequin ont le pouvoir de me juger et m’exécuter, moi.

Mon avis :
Ah quelle joie de renouer avec mon Anita et me replonger dans cette relecture. Oui, j’avais déjà lu ce tome d’Anita Blake mais, comme à chaque fois, je suis ravie de me retrouver dans l’univers de ma nécromancienne préférée. Comme il est assez difficile de chroniquer un tome aussi éloigné du premier sans trop en dire, j’ai décidé de découper celle-ci avec les choses que j’ai aimé, et celle que je n’ai pas aimé. Je ne peux pas vraiment découper mon avis comme je le fais habituellement puisque ce n’est pas une découverte et qu’il y a, accessoirement trop de personnage. Alors… Voici les cinq choses que j’ai aimé dans ce tome, et les quatre que je n’ai pas aimé, ou qui m’ont agacé. Oui, j’ai voulu faire un compte rond mais… Pas possible pour moi de trouver un véritable cinquième truc. Une prochaine fois, peut-être !
Commençons avec les sujets qui fâche et partons directement sur les quatre « détails » de ce quinzième tome que j’ai détesté, ou qui m’ont agacé. A commencer par l’action que j’ai trouvé un peu longue. L’histoire est à la base tourné autour des Arlequin qui sont une sorte de « police vampirique », comme l’indique le titre, et au final, on en entend parlé mais il n’apparaisse en vrai qu’à la fin. Même si leur menace est importante et qu’elle couvre une partie du roman, au final, j’ai trouvé que la bagarre finale n’était pas aussi… Exceptionnelle qu’elle aurait dû et qu’on esquivait beaucoup de choses, notamment toute la partie où Anita est à l’hôpital. Ce que j’ai trouvé dommage. Cela ralentissait l’histoire et j’ai trouvé que l’action était terriblement lente. Mais c’est un peu le cas de tous les tomes depuis… Le douzième, je dirais.
Passons ensuite au détail qui… Reviens dans chacune de mes critiques dans la saga depuis le tome… 11 je dirais ? L’ardeur… Autant, je ne me plains pas pour les scènes de cul, cette fois, mais pour ce qu’il y a autour. Je trouve qu’il a décidément trop d’hommes autour d’Anita, on en perdrait presque le fil et j’avoue que c’est un peu agaçant à force. Les gens se donnent à elle comme si elle était la huitième merveille du monde, tout le monde l’idolâtre, même Olaf, le psychopathe, l’embrasse s’il vous plait ! Je trouve que c’est un peu trop à force, surtout qu’on ne sait même plus si ça vient de l’ardeur ou de la personne qu’elle est et j’avoue que c’est un détail qui m’agace un peu.
Et enfin… Double détail qui m’a bien gavé… Mais ai-je besoin de le citer ? Richard. Le connard de Richard et un énième drame Anita-Richard… Non seulement, ils nous refont une scène de « rupture », mais en prime, il joue au parfait connard et lui en met plein la tronche. Et là… J’ai juste eut envie qu’un des Arlequin le tue. Parce qu’il m’agace prodigieusement avec ses manies de connard machiste. C’est un personnage que j’ai déjà beaucoup de mal à apprécier mais que j’arrive parfois à comprendre mais j’avoue que quand il est juste blessant et idiot… Et bien j’ai envie de lui tordre le cou et de lui arracher les cheveux.
Mais au moins, ce foutu connard de loup-garou m’amène à ce que j’ai aimé dans le livre et je commence donc par Anita rejetant enfin Richard. Quand ils sont en pleine baston métaphysique contre les Arlequin, la nécromancienne n’hésite pas à le dégager clairement de sa vie et à lui dire que s’il n’est là que pour les blesser, et par parce qu’il tient à eux, et bien qu’il n’a qu’à se débrouiller seule. Et là… J’aurais bien hurlé de joie et taper dans la main d’Anita. Bien joué, meuf !
Pour rester dans les personnages qui se bougent un peu le cul, j’avoue que j’ai aussi beaucoup apprécié voir notre petit Nathaniel se démarquer un peu et poser un ultimatum à Anita. Il en avait besoin et elle aussi je pense et j’aime vraiment beaucoup le découvrir moins… Soumis et prendre peu à peu le dessus dans la relation avec la jeune femme. C’est important aussi qu’ils soient sur un pied d’égalité et j’ai vraiment apprécié le découvrir de la sorte.
C’est encore par rapport à des personnages que j’ai passé un bon moment. Cette fois-ci avec les personnages de Peter, Edward et Olaf que j’ai adoré retrouver dans ce quinzième tome. Si l’on voit Edward très fréquemment dans les aventures de notre tueuse de vampire favorite, Peter et Olaf n’était apparut que dans le tome 9, qui est d’ailleurs un de mes favoris. L’adolescent qu’est Peter est un personnage qui m’a toujours touché et j’ai adoré son évolution, et la manière dont il grandit, suivant les traces d’Edward. Même si c’est aussi clairement déprimant pour lui, et que je suis bien d’accord avec Anita sur le fait que ce n’est pas une vie, il n’en reste pas moins un personnage que j’aime beaucoup et dont l’évolution me plait énormément. Quant à ce cinglé d’Olaf, il me donne toujours aussi froid dans le dos, et en même temps, me fait rire sans que je sache totalement pourquoi. Mon côté psychopathe sans doute. Toujours est-il que j’adore ce personnage autant que je le hais et que je n’attends qu’une chose : qu’Anita lui tire une balle en pleine tronche. Et terminons par ce bon vieil Edward qui est sans nul doute l’un de mes personnages favoris depuis le premier tome. Sociopathe mystérieux, on ne sait jamais grand chose sur lui mais il est un allié de taille pour Anita et un ami, d’ailleurs et je dois dire que je l’adore de plus en plus. Comme Anita, on voit clairement qu’il évolue comme personnage. Notamment grâce à sa relation avec Donna et les enfants de celle-ci qui le font apparaître plus humain. J’aime aussi le fait qu’il soit le seul « ami » d’Anita humain à ne jamais la repousser. Quoi qu’elle devienne, il reste proche d’elle.
Quatrième fait, j’ai beaucoup aimé qu’il n’y ait pas trop de scène de sexe. Comme vous le savez si vous me suivez un peu, j’ai en horreur la fin du tome 14 d’Anita Blake pour sa fin baclé par une scène de sexe qui m’a vraiment agacé. De prude à pute, il n’y a qu’un pas et j’ai souvent peur qu’Anita ne dépasse une certaine limite. Et parfois, c’est trop. Dans ce tome-ci, et malgré la présence de l’ardeur, encore et toujours, ce n’était pas trop et je dois dire que j’étais plus que ravie parce que, et j’en viens au cinquième détail, l’histoire et la légende des Arlequin était vraiment bien trouvé. La relier à la chasse sauvage, et en faire une sorte de police, c’était vraiment du génie. C’est quelque chose que j’adore dans l’univers d’Anita Blake, cette façon qu’a l’auteure de parcourir toute sorte de mythologie. Nordique, indienne, azthèque… On touche à tout et on découvrir des tonnes de choses en lisant ces romans et c’est une chose que j’adore. J’ai également adoré comme ils ont réussi à tourner l’intervention des Arlequin dans l’histoire, et à expliquer leur présence sur le territoire de St Louis.
En d’autres termes, ce quinzième tome était une très bonne relecture. Je suis devenue beaucoup plus critique avec les Anita Blake dont l’action est parfois à déplorer dans les derniers tomes mais ce tome-ci fait parti de ceux qui relève clairement le niveau.


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