Chronique – Les chroniques lunaires, tome 01 : Cinder ϟ

Titre : Les chroniques lunaires, tome 1 : Cinder
Titre original : Lunar Chonicles, book 1 : Cinder
Auteur : Marissa Meyer
Edition et collection : Pocket Jeunesse
Pages : 412
Date de sortie : 2013
Prix moyen : 17,90 euros
Genre : Young-Adult

Résumé :
A New Beijing, Cinder est une cyborg. Autant dire une paria. Elle partage sa vie entre l’atelier où elle répare des robots et sa famille adoptive. A seize ans, la jeune fille a pour seul horizon les tâches plus ou moins dégradantes qu’elle doit accomplir pour ses sœurs et sa marâtre.
Mais le jour où le prince Kai lui apporte son robot de compagnie – son seul ami -, le destin de Cinder prend un tour inattendu. La forte attirance qu’éprouvent le beau prince et la jeune cyborg n’a aucune chance de s’épanouir, surtout que le royaume est menacé par la terrible reine de la Lune !
Débute alors pour Cinder une aventure incroyable, où elle découvrira que le sort de l’humanité est peut-être entre ses mains.

Mon avis :
Moi qui ait du mal avec les romans futuristes, en règle générale, je m’en veux d’avoir eu autant de réticence jusque là à plonger dans l’univers des Chroniques Lunaires et je remercie mille et une fois Julie de l’avoir mis dans ma PAL pour notre challenge parce que j’ai vraiment, vraiment, vraiment adoré ce premier tome d’une saga qui s’annonce vraiment fantastique !
En très peu de temps, je suis tombée sous le charme de l’univers que l’on découvre dans ce tome, et même l’ambiance futuriste qui me fait grimacer en temps normal sans que je ne sache trop pourquoi m’a vraiment plu. Il y avait une vraie histoire derrière tout cela, et les avancées technologiques étaient très parlante. Très bien dépeint, on s’immerge très vite dans l’univers de la saga et dans ce monde si proche et si lointain du nôtre. Si au tout début, les termes qui nous sont inconnus sont assez difficile à nous rentrer dans le crâne, ça ne dure guère plus d’un chapitre et très rapidement, l’histoire haletante prend le dessus.
Car une chose est sûre, on ne s’ennuie pas aux côtés de Cinder, ce cyborg si touchant que j’ai vraiment très vite adoré. Adorable, elle a cependant un sacré tempérament quand il le faut, n’hésite pas à se salir les mains, assez logique pour une mécanicienne, me direz-vous, mais je pense surtout aux coups qu’elle n’hésite pas à échanger. Car Cinder est une battante et c’est ce qui la rend si intéressante. Elle a d’ailleurs beaucoup plus de punch et, à mon sens, d’ambition que la Cendrillon du conte de fée et cela la rend tout particulièrement intéressante. C’est un personnage somme toute assez complexe, et touchant parce qu’elle se sent inhumaine. J’ai beaucoup aimé cette facette d’elle, surtout quand elle dit à sa belle-mère que ce n’est pas elle qui a demandé à être sauvé et à devenir un cyborg. On se rend alors compte de la croix que cela peut-être à porter pour elle. Car dans ce monde, être un cyborg, c’est être le dernier maillon de la chaîne, en quelque sorte.
Mais il existe pire aux yeux des humains qu’être cyborg, c’est d’être un lunaire, comme la saleté de reine Levana. Cette femme est tout bonnement détestable et j’ai adoré la détester. Toute la mythologie autour des lunaires, des créatures capables de manipuler les énergies électriques autour des gens et donc de les faire agir à leur guise et de leur faire voir ce qu’ils veulent, est particulièrement intéressante et j’ai véritablement trouvé que la reine Levana était une méchante très intéressante. Une vraie, vraie méchante que l’on prend très franchement plaisir à haïr. Cela faisait longtemps que je n’avais pas autant eut envie de botter les fesses d’une méchante livresque !
Un autre personnage à qui j’aurais bien botter les fesses ? Sans hésiter la belle-mère de Cinder, Adri. Elle m’est apparue comme presque aussi mauvaise et inhumaine que la reine lunaire, et ce n’est pas peu dire. Sa dureté avec Cinder rappelait parfaitement celle de la belle-mère de Cendrillon dans le conte original et j’ai vraiment eut envie de l’attraper par les épaules pour la secouer en tout sens. On voit qu’elle déteste cordialement Cinder dès sa première apparition et qu’elle ne la garde sous son toit que pour des raisons financières puisque c’est la jeune cyborg qui fait tourner les maisons grâce à son travail de mécanicienne.
Au moins, elle pouvait compter sur une de ses demi-soeurs qui, à la différence du conte, était adorable et son amie. Et j’ai trouvé le personnage de Peony vraiment adorable. Elle était d’une naïveté qui la rendait tout particulièrement touchante et, accessoirement, elle était la personne qui aimait le plus Cinder et sans doute, avec l’androïde de la maison, la seule personne qui lui parlait comme si elle était humaine et non un vulgaire cyborg.
Et comment parler des personnages sans citer le beau prince Kaï… Dès le début, ce personnage m’a plu par sa manière de parler, sa manière d’être. Il est à la fois un jeune homme de 19 ans et le fils de l’empereur. Si ce statut se rappelle sans arrêt à lui, il ne se sent pas toujours prêt à assumer ses responsabilités même s’il le fait. Son peuple compte pour lui et sur lui et il est un personnage très intéressant pour ce simple fait. Parce qu’il est un peu un gamin qui a grandi trop vite et doit trop vite assumer des responsabilités. il voudrait redevenir un petit garçon et une sorte d’insouciance transparaît parfois dans ses gestes et dans ses paroles, notamment quand il n’hésite pas vraiment à dire ses quatre vérités à la reine Levana pour laquelle il ne cache pas son aversion.
Vous l’aurez compris, ce roman, ce sont des personnages vraiment hors du commun et intéressant qui sont touchant et qu’on ne peut qu’apprécier aimer ou détester et c’est sans doute ce qui est le plus important dans une saga du genre. C’est également un monde dans lequel on prend plaisir à se plonger et une intrigue qui ne nous lasse pas. Il me tarde d’ailleurs de me plonger dans la suite de cette saga, d’autant plus que la fin de ce premier tome lance tout juste une aventure de dingue pour Cinder. J’en aurais pleuré de dépit que ça s’arrête, tant j’avais envie de lire la suite, de m’y plonger aussitôt le premier tome refermé.
Je pense que c’est là le point le plus important de ce premier tome : Il est prenant au possible. On ne s’ennuie pas, il y a un certain suspens et on en apprend toujours un peu plus sur les personnages, ou même sur l’histoire du monde qui, au final, n’est que le nôtre dans un futur lointain. La plume de l’auteur est agréable à lire, et on comprend facilement des choses qui pourtant, ne le sont pas forcément puisqu’elle explique très bien chaque détail de ce monde. Que ce soit en ce qui concerne les technologies ou l’histoire passée, elle ne nous laisse pas nous débrouiller avec les informations, elle nous les fait comprendre et enregistrer.
En bref, si vous jouer comme moi il y a encore peu de temps aux irréductibles non lecteur de cette saga, je vous conseille cent mille fois de vous lancer. C’est vraiment une lecture addictive et je ne peux que vous dire de foncer. Allez, qu’est-ce que vous attendez là !


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